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JH Engström
Revoir
285x234x28 mm, couverture rigide, 244 pages
Textes de Christian Caujolle en anglais / français / japonais, édition de 600
Exemplaire signé
« En 2004, j'ai réalisé le livre Trying to Dance, conçu par Patric Leo et publié chez Journal. Il a depuis vécu sa vie de livre, comme le devraient tous les livres. Mais Trying to Dance est plus qu'un livre pour moi - les photographies qu'il contient constituent un univers visuel propre. La photographie avait sur moi à l'époque un effet libérateur en tant qu'artiste visuel. Je vivais principalement à New York, mais aussi dans le Värmland [Suède], et je voyageais beaucoup à travers les États-Unis et l'Europe. Mentalement, je me trouvais entre deux mondes, entre ces réalités, entre l'urbain et le rural. En fait, c'était aussi une époque où je m'interrogeais sur l'importance et la pertinence qu'avait vraiment pour moi la photographie. La liberté ressentie si puissamment tout au long de la réalisation de Trying to Dance a largement répondu à mes doutes et est dès lors devenue la boussole de mon processus créatif.
Au début, je n'étais pas vraiment convaincu par cette idée, suggérée par Gösta Flemming de Journal, Patric Leo et Christian Caujolle, de reprendre les négatifs de Trying to Dance. Mais alors que je parcourais mes archives, j'ai été frappé par la quantité d'images : tant qui n'ont pas été retenues pour Trying to Dance, et tellement de nouvelles combinaisons possibles. J'ai alors décidé de publier Revoir.
Revoir est un tout nouveau livre, une revisite de cette période qui s'étale du milieu des années 1990 au début des années 2000. Le livre a été produit en étroite et joyeuse collaboration avec toutes les personnes avec lesquelles j'avais travaillé pour Trying to Dance. Près de deux tiers des photographies n'ont jamais été publiées auparavant. Pour la première fois, j'ai scanné les négatifs avec Ewa-Teréz Gölin et laissé le présent me guider jusqu'à l'impression de Revoir.
Le livre contient un texte de Christian Caujolle. Ce qui me rend particulièrement heureux car il fut le premier, à l'époque, à voir et à apprécier ces photographies avec bienveillance, il y a presque 17 ans de cela. »
JH Engström
Smedsby, Suède
Septembre, 2016
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